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Photo du rédacteurViolette Subros

La trilogie du mal - Maxime Chattam

Dernière mise à jour : 30 déc. 2018



Alerte: GROS COUP DE CŒUR ! Horrible, sinistre, pétrifiante, prenante...une trilogie qui fera monter votre tension, battre votre cœur comme s'il allait sortir de votre poitrine et qui poussera votre esprit au bord de l'abîme.

De sublimes histoires de tueurs en séries diaboliques. Des enquêtes surprenantes avec des conclusions amenées en toute subtilité. Cette trilogie est un chef d'oeuvre pour moi. Et sans aucun doute un de mes auteurs préférés.


Genre : Suspens/Thriller/Polars (trilogie)


1 - L’âme du mal ****

Résumé :

Le bourreau de Portland, qui étouffait et vitriolait ses victimes avant de les découper, est mort. Pourtant le carnage continue.

L'inspecteur Joshua Brolin, qui avait mis ce monstre hors d'état de nuire, doit aujourd'hui poursuivre son double. Cette fois, l'espoir n'est plus permis : le Mal a une grande famille et ses frères sont légion...

Pas plus que sa jeune assistante, l'inspecteur-profileur Brolin ne pense que les serial killers reviennent d'outre-tombe. Fût-il le monstrueux bourreau de Portland qui étouffait et vitriolait ses victimes avant de les découper avec précision. Mais le bourreau est mort et le carnage se poursuit, identique : un même rituel horrible. Le nouveau tueur agit-il seul ou fait-il partie d'une secte ? Pure sauvagerie ou magie noire ? Brolin a peur. Cette affaire dépasse tout ce qu'on lui a enseigné. S'immerger complètement dans la psychologie d'un monstre, le comprendre afin de le cerner et de prévoir ses crimes, devenir un monstre soi-même, tels sont les moindres risques de son métier. On dit au FBI qu'il s'en faudrait d'un rien pour qu'un bon profiteur aille rejoindre la galerie de ses pires clients. Peut-on impunément prêter son âme au mal ?


lu en septembre 2017 :

Mon premier thriller de Chattam (mon premier thriller tout court, moi qui étais une inconditionnelle du fantastique) : waouh ! Je ne m’attendais pas à une telle intensité !

Histoire intrigante et angoissante, dont on a du mal à se détacher. Avec des personnages complets et complexes. Une écriture impeccable. Une ambiance sordide comme on les aime. Et une enquête rondement menée qui fait monter notre stress un peu plus à chaque chapitre. Vraiment remarquable !


 

Attaque de GROS SPOILERS :

En émotive que je suis, j’ai eu du mal à supporter la mort de Juliette. C’est carrément logique dans la continuité de l’histoire et ça ne la rend que plus profonde. Mais sa mort m’a fait l’effet d’une gifle, qui a résonné, et qui résonne encore en moi. C’est à la fois triste et choquant. Le pire c’est qu’on s'y attend, sans vraiment y croire ("Non, il n'osera pas..." - "Ah, ah, ah : toi tu ne connais pas M. Chattam !"). Et on ne peut rien y faire, à part hurler en lisant les pages : MAIS POURQUOI TU VAS LA-BAS TOUTE SEULE BÉCASSE ! C'est une fin horrible. Pour m’en remettre, j’ai fait une longue pause avant de passer au tome 2. J’avais besoin de faire "mon deuil" je crois (ça peut paraître débile, mais je vous assure que ce livre m'a procuré des émotions comme aucun auparavant).

Et je sais déjà qu’en commençant le suivant, je vais trembler à l’idée de perdre un nouveau personnage. Mais c’est aussi pour ça que je vais y revenir (en partie)…

 

2 - In tenebris ****

Résumé :

Des ténèbres, nul ne sort indemne. Les propos de Julia, retrouvée scalpée, errant dans les rues de Brooklyn, n’ont de sens que pour elle. Elle affirme sortir de l’Enfer, avoir échappé au Diable lui-même. Et n’être pas la seule…

Sous la neige new-yorkaise, couve un feu de tourments – un bûcher d’innocents. Le profileur Joshua Brolin sait qu’il lui faudra y plonger.

Sans espoir de salut…

Chaque année, des dizaines de personnes disparaissent à NewYork dans des circonstances étranges. La plupart d'entre elles ne sont jamais retrouvées. Julia, elle, est découverte vivante, scalpée, entre autres sévices, et prétend s'être enfuie de l'Enfer. On pourrait croire à un acte isolé s'il n'y avait ces photos, toutes ces photos... Annabel O'Donnel jeune détective à Brooklyn prend l'enquête en main, aidée par Joshua Brolin, spécialiste des tueurs en série. Quel monstre se cache dans les rues enneigées de la ville ? Et si Julia avait raison, si c'était le diable lui-même ? Ce mystère, ce rituel... Dans une atmosphère apocalyptique, Joshua et Annabel vont bientôt découvrir une porte, un passage... dans les ténèbres.


lu en juillet 2018 :

Me voilà de retour dans la terrifiante fiction de Maxime Chattam. Je viens de terminer ce tome et je suis autant ravie que déroutée ! Voilà l’effet que ces livres ont sur moi. On retrouve un Joshua plus complexe que jamais, plus mystérieux et encore plus attachant finalement. Et découvrir Annabel est un vrai régal. On ne peut qu’apprécier cette collaboration.

Le suspens est accentué par des chapitres courts qu’on dévore. Chaque personnage fait des découvertes dans son coin sans que les autres ne sachent de quoi il s’agit (et nous non plus). Sans parler de la noirceur de toute cette histoire qui s'infiltre dans notre esprit et nous fait frissonner tout au long de notre lecture. Je suis définitivement contaminée par la prose de Maxime Chattam sans aucune chance de guérison !



 

Attaque de SPOILERS :

Tout d’abord, je voudrais revenir sur les réactions de Brolin face à la mort de Juliette. A la fin du livre précédent, j’étais peut-être trop choquée pour m’en rendre compte, mais en y repensant, je trouvais que le ressenti de Josh n’était pas très développé. Dans cette suite, je le comprends mieux. Pas grâce au speech qu’il fait à Annabel au sujet de ses voyages et de ses révélations en Egypte. Mais sur des petits détails que l’auteur nous livre tout au long de l’histoire. Ces brefs moments où Brolin s’autorise à penser à Juliette tout en maintenant son image éloignée pour ne pas laisser le chagrin l’engloutir. Le choix du nom de son chien par exemple : Saphir...

Ça, c’était pour le côté personnages. En ce qui concerne l’histoire, que dire ? Vous ne pouvez pas savoir combien de fois je me suis demandé « Peut-être que… Non, non pas possible ! » , « Ou alors pt’être bien que… Mais non… Oh punaise, si ! » ... etc.

Parfois j’avais raison et je m’en suis rendu compte longtemps après, comme pour le cannibalisme auquel j’avais pensé au moment de la rencontre entre Brolin et Shapiro. Une vague réflexion mise de côté et presque oubliée…jusqu’à ce qu’elle me revienne en pleine poire !

Et parfois, j’avais totalement tort. J’ai cru en la culpabilité de Cahill dès le début, pendant les descriptions qu'en faisait Annabel et Jack. C'est un sentiment qui ne m'a pas lâché, et pourtant. Que c’est bon de se tromper quand on lit un Chattam !

Pour Jack par contre, je n’ai pas marché. Ou alors peut-être un chouillat…un mini doute parce qu’avec cet écrivain, tout est possible. D'ailleurs, j’ai vraiment paniqué à la fin (un drame comme le premier m’aurait achevée !).

 


Un petit passage, juste pour le plaisir, parce que c'est tellement bien écrit...

"D'habitude, le duel entre les ténèbres et la lumière se fait sans concession, une bataille rangée et tranchante, sans demi-mesure. Ici les bougies propageaient leur feu sans force, flirtant délicatement avec l'obscurité, se partageant le territoire sans violence, dans le ressac incessant de la danse du vent."




3 - Maléfices ******

Résumé :

Une ombre inquiétante rôde dans les forêts de l'Oregon. C'est d'abord un employé de l'environnement qui est retrouvé mort, le visage horrifié. Aucune trace du criminel... Dans le même temps, des femmes disparaissent en pleine nuit, pendant le sommeil de leur époux. Pas de trace d'effraction dans les maisons... Et puis se répand une épidémie singulière : les foyers de Portland sont envahis par des araignées aux piqûres mortelles. Les victimes s'accumulent et la psychose s'intensifie. Et s'il n'y avait qu'une seule personne derrière tout cela ? Un être pas comme les autres. On commence à murmurer le pire : et s'il n'était pas humain ? Joshua Brolin et Annabel O'Donnel vont mener l'enquête, entrer dans la toile et faire face à l'impensable. Une nouvelle génération de tueur.


lu en août 2018 :

Oh là là...j'ai peur de manquer de mots pour exprimer ce que je ressens !

Je ne sais pas si c’est parce que je me suis attachée aux personnages au fil de cette trilogie, mais je trouve que ce dernier volet est le meilleur ! UNE TUERIE, si vous me passez l'expression ! L’histoire est délicieusement atroce. L’ambiance flippante à souhait. Et je ne parle même pas des araignées…grrrrr. Rien que d’y repenser je regarde partout autour de moi si une de ces p'tites bêtes ne m’épient pas dans un coin de la pièce. Je crois que je n’ai jamais autant stressé en lisant un livre. Il m’est même arrivé de le poser et de fermer les yeux pour me calmer. « Violette, respire, ce n’est qu’un livre… ».

Plus j’avançais dans l’histoire et plus je tremblais pour nos héros. Parce que je sais que l’auteur est capable du meilleur comme du pire en ce qui concerne ses personnages. Il l’a dit lui-même : leur survie dépend parfois de son humeur au réveil ! Et c’est aussi pour ça que ses romans sont tellement intenses : on ne sait jamais ce qu’il a décidé pour eux !

Quant à l’intrigue : Oh My God ! Ce n’est pas possible de jouer comme ça avec nos nerfs !

Franchement, je suis abasourdie et complètement sous le charme terrible et horrifique de ce livre. Aucun thriller n’arrive pour le moment à l’égaler, à tel point que j’ai envie de le recommencer !



 

Attaque de SPOILERS :

Une brève parenthèse "sentiments": j’aime la relation qui se tisse entre Josh et Anna. Elle est tellement…vraie ! Simple et complexe. Rien de trop net. Ni fleur bleue. Mais quelque chose d'essentiel. J’adore !!!

Et pour en revenir à l'histoire, je ne sais même pas comment l'auteur a pu élaborer tout ça. C'est machiavélique. On croit que tout se termine, que le pire est derrière nous et à chaque fois on se fait avoir, tout en sentant l’angoisse nous grignoter un peu plus. Après l'incendie, j'étais persuadée que c'était fini. Je commençais déjà à me détendre, tranquille sur le canapé (que tu es naïve ma pauvre fille !). Je m'attendais à voir débarquer un Brolin en panique, torturé par la culpabilité d'avoir mis en danger sa coéquipière en croyant la protéger.

Le coup de « la chose pose le canon sur sa tête » c’était… c’était…BRILLANTISSIME !!! Je n’en suis toujours pas remise. J'ai dû retourner quelques chapitres en arrière pour relire ces phrases quand j'ai compris qui était réellement le tueur. Et là je me suis dit : "Oh bordel de m..... ! Il m'a roulé en beauté !". C'est la première fois qu'un roman arrive à me surprendre autant, avec un vil subterfuge (il faut le préciser) tout en restant totalement cohérent. Chapeau l'artiste, c'était un coup de maître !

Et au cours de la dernière ligne droite, je crois que mon cœur s’est arrêté quand le petit corps noir et velu tentait de se débattre dans la bouche de notre profiler. Pendant quelques (interminables) minutes, je me suis imaginée Anna aux funérailles de Brolin. J'en frissonne encore.

Je doute qu'un autre thriller puisse dépasser celui-ci. Mais j'ai vraiment hâte que M. Chattam me prouve une fois de plus que j'ai tort...

 

Si vous ne l’avez pas lu, courrez à la librairie sans vous poser de question. A lire de toute urgence !

Et pour les amoureux des BD, elle existe aussi...



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