top of page

La Casa de Papel

Dernière mise à jour : 30 déc. 2018



Une excellente surprise ! Série rythmée, intéressante, touchante. Vite, à vos écrans...




Série espagnole sortie en 2017, réalisée par Álex Pina

Genre : Suspens/Thriller


Résumé :

Un homme mystérieux, surnommé le Professeur (El Profesor), planifie le meilleur braquage jamais réalisé. Pour exécuter son plan, il recrute huit des meilleurs malfaiteurs du pays qui n'ont rien à perdre.

Le but est d'infiltrer la Fabrique nationale de la monnaie et du timbre afin d'imprimer 2,4 milliards d'euros, en moins de onze jours et sans verser une goutte de sang – malgré la présence de 67 otages, dont la fille de l'ambassadeur du Royaume-Uni.


Nombre d’épisodes : 

- une saison de 15 épisodes de 70 minutes diffusés en Espagne.

- deux saisons de respectivement 13 et 9 épisodes de 45-50 minutes diffusés à l'international par Netflix.

- Une saison 3 annoncée par Netflix pour 2019


Casting : 

- Álvaro Morte : le Professeur (Sergio Marquina / Salvador « Salva » Martín)

- Úrsula Corberó: Tokyo (Silene Oliveira)

- Miguel Herrán : Rio (Aníbal Cortés)

- Pedro Alonso : Berlin (Andrés de Fonollosa)

- Paco Tous : Moscou (Agustín Ramos)

- Jaime Lorente : Denver (Daniel Ramos)

- Alba Flores : Nairobi (Ágata Jiménez)

- Darko Peric : Helsinki (Yashin Dasáyev)

- Roberto García : Oslo (Dimitri Mostovói)


- Esther Acebo : Mónica Gaztambide

- Enrique Arce : Arturo Román

- María Pedraza : Alison Parker

- Clara Alvarado : Ariadna Cascales

- Itziar Ituño: Raquel Murillo

- Fernando Soto : Ángel Rubio

- Juan Fernández : le colonel Prieto

- Kiti Mánver : Mariví (la mère de Raquel)

- Mario de la Rosa : Suárez



→ vu en mai 2018



Saison 1, version Netflix.

Me voilà au bout de la saison 1. Commencée dimanche 27 aprem – terminée le mardi 29 en fin de journée.

Je savais que c’était la série du moment. Je savais qu’elle avait plu à tout le monde, quelles que soient les préférences de chacun. Et c’est pour cette raison que j’ai attendu un peu avant de la regarder, histoire de ne pas suivre bêtement le mouvement. Mais aussi parce que souvent, quand on est sûr que ça va être bien, on idéalise et au final, on est déçu.

Avec ce petit bijou, je peux vous affirmer que ça n’a pas été le cas. Cette série est incontestablement A NE PAS MANQUER ! Dans la même veine que Breaking Bad selon moi.

USA, tiens-toi bien : l’Espagne est en train de te voler la vedette !

Et si cette petite série espagnole fait un tel carton, ce n’est pas pour rien…



 

Attaque de petits SPOILERS...rien de méchant, mais quand même :

Premièrement, les personnages sont complexes, attachants, un peu dingues (voir beaucoup) et tout en nuances. Ils forment une sorte de famille déjantée :

- Prof : dixit l’aîné intello qui dirige la maison. Ce gars anticipe (presque) tout ! C’est un génie à la limite de l’impensable, mais c’est tellement grisant de le voir retourner les situations comme des crêpes à la chandeleur !

- Moscou : le papa poule. C’est un personnage vraiment touchant. Doivent se reconnaître en lui tous les pères qui ont fait des erreurs (certaines plus graves que d’autres), mais qui feraient n’importe quoi pour leurs gamins.

- Oslo et Helsinki : les deux amis bourrins. Deux gros nounours, avec des muscles en béton, aucune finesse et pas grand-chose dans le crâne. Mais sous cette apparence de brute se cachent deux cœurs d’artichauts.

- Tokyo : la fille canon et rebelle. Waouh ! Quelle bombe ! Elle est vraiment splendide. Un corps de rêve. Des yeux qui tuent. Un caractère explosif. Et elle n’a pas froid aux yeux la petite !

- Berlin : le condamné complètement taré. C’est un véritable sociopathe. Mais il le fait tellement bien que c’est un régal de le voir torturer psychologiquement tous ceux qui ont le malheur de pénétrer dans son périmètre d’action. Du grand art, pervers et ignoble, mais du grand art quand même.

- Rio : le petit ami geek. Ah la bonne gueule ! C’est clair que son sourire est craquant. Et il a un côté gamin qui le rend adorable. Je comprends tellement Tokyo !

- Denver : le fils bagarreur. Il pensait ne pas avoir sa place dans cette histoire. Après tout, c’est vrai qu’il n’a aucune spécialité par rapport aux autres. Mais finalement, pour nous spectateurs (en tous cas pour moi), il a un des rôles les plus importants : c’est lui le cœur de cette équipe. Il sauve l’otage condamnée à mort par Berlin. Il empêche son père de dérailler. Il tombe amoureux… Un autre p’tit gars pour lequel on est obligé de craquer.

- Nairobi : la mère protectrice. Fidèle, loyale, compréhensive. Elle veille sur tout ce petit monde.

En bref, une fine équipe qu’on ne peut s’empêcher d’aimer…

Et le prof a raison : on est à fond avec eux ! Dès le début, quand on comprend ce qu’ils ont en tête, on veut qu’ils réussissent. D’ailleurs, au moment où les premiers otages s’échappent, on ne pense qu’à une seule chose : « Vite, vite vite, refermez cette putain de porte ! Pas moyen que ça se finisse comme ça. Pas déjà ! ».

On a vraiment envie qu’il aille jusqu’au bout de leur braquage, qu’ils en ressortent avec des milliards d’euros, sans avoir volé personne, sans avoir tué personne…

Et on veut que Nairobi retrouve son gamin, que Tokyo et Rio se marient, que Denver vive sa romance avec Monica (et qu’Arthuro leur foute à tous la paix !), que le Prof fasse son casse parfait !

Le problème, c’est que plus on avance dans l’intrigue et plus cette possibilité s’envole. Nos espoirs s’effritent en même temps que ceux du Prof. Pourtant, on veut connaître la fin. Tout comme eux, on ne veut rien lâcher.


Mais le succès de la série ne réside pas seulement dans un casting bien mené, ni dans des personnages qui déchirent. L’histoire est vraiment bien construite, calculée, millimétrée. L’action n’est pas en reste. Et ce qu’il y a de plus indiscutable, ce qui ressort de toutes les conversations que j’ai pu avoir, c’est qu’à la fin de chaque épisode, on crève d’envie de regarder la suite ! D’ailleurs, en écrivant ceci, je suis grandement tentée de rallumer la télé pour regarder la saison 2. Mon seul désir à ce stade : que la suite soit autant addictive !


Ah et j’oubliais la fameuse chanson : Bella ciao. Avant de regarder la série et tout au long de la saison, on se demandait ce que venait faire une chanson en italien dans une série espagnole. A priori, ça n’avait pas beaucoup de sens. Enfin, jusqu’au dernier épisode de la saison 1. C’est là qu’on apprend qu’il s’agit de l’hymne des résistants italiens lors de la seconde guerre mondiale et même avant cela (sans doute que des tas de personnes connaissaient déjà l’origine de cette chanson; ce n’était pas mon cas).

Le grand-père du Prof faisait parti de ces résistants et lui chantait cette chanson quand il était petit. Elle est pour l’équipe de braqueurs une manière de dire qu’ils n’abandonneront pas; jamais ! On était tellement à fond dedans quand on a regardé cet épisode avec Mr Violette qu’on s’est levé du canapé et qu’on a chanté avec eux. Génial !

En résumé : un savoureux mélange de suspens (avec d’incroyables retournements de situation), d’action, de trahisons et d’émotions. Tout ce qu’il faut pour qu’on s’en souvienne longtemps.

 

Saison 2, version Netflix.

Evidemment, il ne m'a pas fallu longtemps pour craquer et regarder la saison 2. Pas de surprise ni de déception : la suite est un peu plus chaotique mais toujours aussi entraînante.

Avant toute chose, j'ai remarqué un détail qui a son importance : la bande son. Que ce soit dans la première ou la seconde saison, les effets sonores aux moments propices sont sans doute une des raisons pour lesquelles on se sent tellement impliqués dans l'histoire. On sous-estime souvent ce paramètre. Pourtant, sans lui, je suis persuadée que cette série, comme tant d'autres, perdrait de son attrait. Donc je trouvais que ça méritait d'être souligné.


Je ne vais pas m'étendre sur des compliments à outrance. Regardez et vous comprendrez.

Pour ma part, j'ai vraiment hâte de voir ce qui se passera dans la saison 3. J'espère retrouver les mêmes personnages, d'autres encore plus particuliers, de l'action à rester coller sur mon canapé et une intrigue qui me fait crier environ toutes les 30 minutes "Ah ouais ! Il est trop fort ce Prof !"

A suivre...



 

Attaque de SPOILERS (encore, oui je sais...) :

Je dois dire que tout au long de cette saison, je me suis sérieusement inquiétée pour le plan du Prof. C'est un génie, mais Raquel est tellement intuitive qu'on a l'impression qu'elle va tout comprendre en un claquement de doigts. Et c'est le cas. Le fol espoir qui nous fait tenir c'est l'alchimie entre les deux. Lequel va abandonner son idéal pour l'autre ? C'est là toute la question.

Les personnages, eux, sont de plus en plus intéressants:

- Tokyo est une véritable enragée et on adore la voire mettre le plan du professeur sans dessus dessous (que l'on croit... ;) )

- Rio est complètement fou amoureux de cette magnifique espagnole. Et moi je suis dingue de son sourire.

- Le couple Denver/Monica est trop chou. Stockholm, c'est super comme surnom pour elle !

- Quant à Berlin, il a beau être un pervers narcissique, je ne peux m'empêcher d'aimer ce personnage. Peut-être à cause de la loyauté sans faille qu'il voue au Professeur : il ne doute jamais ! Et du coup, ça nous permet de garder espoir nous aussi. Mon seul regret, c'est qu'on ne le verra pas dans la saison 3 (snif, mais j'aime sa manière de se sacrifier).

- Arturo se fait remettre à sa place et ça fait vraiment du bien. Merci !

- Moscou... Ahhh, Moscou. Pauvre Moscou. Sa mort est logique et elle donne une dimension plus émotionnelle à la série (oui, oui, j'ai versé ma petite larme). Adios Padré. RIP.

- Un petit manque malgré tout pour Alison Parker : elle commence à s'affirmer et on s'attend à ce qu'elle fasse un truc fou, mais non.

- Enfin, il y a la relation tordue entre Raquel et le Prof. Ces deux là sont de vrais aimants. Et l'un comme l'autre, ils jouent avec le feu. 

Enfin voilà, la saison est terminée et je trouve la fin très satisfaisante: une vraie conclusion, de la cohérence et des petits détails qui font mouche, le tout enrobé d'un putain de milliard d'euros pour nos braqueurs favoris (désolée pour le langage).


 

ADDICT A FOND!!!
22 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page